source: David Revoy CC-by


Appel à publication

Nous sommes entrés dans une ère de conflits dont la notion de propriété est l’un des nœuds principaux. Alors que se concentrent aujourd’hui la plupart des ressources financières, informationnelles, énergétiques aux mains de quelques firmes mondialisées ou de quelques nantis selon les pays, nous assistons à des mobilisations importantes qui tendent à défendre les communs et leur gouvernance collective.

Face à l’imaginaire imposé par le capitalisme émergent d’autres imaginaires.

Il s’ensuit de nombreuses tensions populaires, la cristallisation de zones de résistances, une instrumentalisation de la justice pour dénier le droit de manifester et de multiples points de disjonction entre le pouvoir et l’exercice de la démocratie.

Le mode d’organisation associatif (déclaré juridiquement ou non), lorsqu’il porte des valeurs d’ouverture, de partage et de solidarité, est usuellement réputé comme un déploiement d’espaces démocratiques et d’émancipation collective. C’est la raison pour laquelle les résistances aux enclosures numériques, culturelles ou environnementales y développent des moyens d’action en dehors des structures habituelles de gouvernement. Qu’il s’agisse d’éducation populaire, de défense des droits humains ou encore de lutte pour le climat, l’association (ou le collectif) s’efforce de mettre en phase ses valeurs et les outils déployés pour l’action et la création.

⇢ Vers un monde plus contributif, plus solidaire, plus éthique et plus libre : comment s’outiller et s’organiser ensemble ?

Framasoft s’engage à mobiliser 2 000 à 3 000 Euros par projet.